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HISTORIQUE


Une légende Inuit remontant à la nuit des temps nous raconte qu’un beau jour la terre se brisa en 2, hommes et bêtes furent séparés par un abîme.
Alors au plus fort du chaos qui accompagna la Création, les oiseaux, les insectes et tous les quadrupèdes cherchèrent leur salut dans la fuite.
A l’exception du chien.
Il resta au bord du gouffre, jappant implorant et l’homme pris de compassion lui cria « Viens ».
C’est ainsi que selon la légende le chien a été le premier animal domestiqué et le premier ami de l’homme.
Il existe 4 grandes races de chiens de traineaux

LES GROENLANDAIS




C’est un chien qui a été utilisé par des chasseurs migrants des confins de la Sibérie pour s'établir au Groenland. Il était utilisé comme chien de traineaux mais aussi pour la chasse à l’ours polaire et aux phoques.
Le Groenland étant une immense île recouverte à 85 % de glace c’est un chien de caractère rude habitué aux conditions de vie très difficiles, il est par conséquent très vigoureux et très résistant et en aucun cas un chien d'appartement.
Ce chien a fait son apparition en Europe en 1913 lors de la construction du chemin de fer de la Jungfrau en Suisse.

histoire groenlandais




LES SAMOYEDES





Ce sont des chiens qui étaient utilisés par la tribu des Samoyèdes. C’est un peuple d’origine mongole (que l’on appelle aujourd’hui les Nenets(es)) qui étaient à la base principalement éleveurs de rennes.
Donc au départ ces chiens étaient surtout utilisé pour la garde des troupeaux, la chasse et fait très rare ce chien dormait avec son maitre dans la tchoum abri traditionnel et ce non seulement afin de le protéger mais également pour le réchauffer.
C’est un chien fort, actif, endurant mais moyennement rapide Il n’est pas un chien de meute et supporte mal l’isolement au chenil.

histoire samoyedes

LE MALAMUTE D'ALASKA




Ce sont des chiens qui étaient utilisés par la Tribu des Mahlemuits. (Les hommes habitant l’endroit où il y a de grandes vagues), tribu esquimau habitant le golfe de Kotzebue dans les hautes régions de l’ouest de l’Alaska. Fort, avec des aptitudes naturelles au tractage des traineaux l'hiver ou les barques de pèche l'été, c’était un chien très important pour la survie des Esquimaux Il était donc bien traite et soigne. Ils sont peu rapides mais très endurants. Ils sont également les plus lourds et les plus puissants de tous les chiens de traineaux d’où leur surnom de locomotive des neiges.

malamute d'alaska 74

LES SIBERAINS HUSKIES




Ce sont les chiens qui sont utilisés par les Chukchis une tribu de Sibérie orientale.
Pour pouvoir survivre ce peuple devait chasser et pêcher et par conséquent était contraint de faire de long et rapides déplacements qui s’effectuaient aux moyens des traineaux tirés par ces chiens. Les chiens étaient donc élevés selon des critères purement utilitaires : on ne les sélectionnait pas d’après leur taille, leur force ou leur prestance mais uniquement en fonction de leurs dispositions comme animal de trait.
Husky signifie «enroué » C’est la race la plus proche du loup, environ 85%.
Coureur de grand fond, adapté aux climats très froids, c'est un athlète de haut niveau qui est capable de parcourir près de 100 kms par jour, par des températures approchant les – 50°C. Ils sont importés en Alaska en 1909 par un marchand de fourrure Russe William Goosak.
Ils feront leur apparition en France dans les années 1970 ou ils connaitront un grand succès grâce à leurs yeux bleus. Cette race fût la plus abandonnée et la plus euthanasiée en France jusqu'à 1998 environ.
Heureusement pour eux, la tendance commence à s'inverser.

histoire huskies

LES ALASKANS HUSKIES




Crée au début du XXème siècle par les mushers alaskans par croissement d’Huskies, de chiens indiens locaux et de quelques autres races de chien de travail. Il est devenu le chien le plus rapide qui existe actuellement au monde. Aucun chien de pure race ne rivalise avec ces chiens au niveau de la vitesse. En effet ils peuvent atteindre une vitesse moyenne comprise entre 30 et 35 Km/h.
S'il conserve une allure générale "nordique" il est impossible à décrire, donc à standardiser. Il est autant le fruit du hasard que celui d'une sélection poussée vers la performance.